MÉDIATION VOISINAGE
CO-PROPRIÉTAIRES, PROPRIÉTAIRE/LOCATAIRE...
Dans les conflits auxquels nous sommes confrontés durant notre vie, ceux qui ont un lien avec le voisinage et le logement arrivent largement en tête !
Nombreux sont les éléments qui peuvent vous "empoisonner la vie" !
Ils génèrent de réelles souffrances : troubles du sommeil, anxiété, sentiment d’insécurité, etc.
Il n’y a pas de fatalité : retrouver des relations de voisinage apaisées, c’est possible. Se sentir mieux chez soi, aussi !
En essayant la médiation, vous faites le choix de sortir de l’affrontement par le dialogue. Au lieu d'opter immédiatement pour la voie judiciaire, vous vous dites qu'une autre alternative est possible.
La présence du tiers facilite la communication avec l’autre et permet de sortir du dialogue de sourds et de trouver des solutions qui vous conviennent.
Après un entretien préalable vous choisirez vous-mêmes par quel moyen "inviter" les autres personnes concernées dans votre démarche. Nous pourrons contacter votre voisin, propriétaire, locataire, gardien, syndic... pour lui proposer un entretien préalable et l’informer de la démarche de médiation.
Avantages de la médiation dans ces situations :
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elle permet d'exprimer son point de vue dans un lieu neutre et de comprendre les motivations de l’autre
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les solutions qui peuvent émerger sont construites ensemble et donc pleinement adaptées à votre lieu de vie
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la reprise d'une communication permet aux solutions d'êtres plus pérennes et évolutives dans le temps
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le processus est plus rapide et moins onéreux qu’une action judiciaire
Pour toutes les disputes liées au logement et à l’immobilier, la médiation est rendue obligatoire avant toute action en justice.
La loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme de la justice impose l'étape de la médiation afin de désengorger les tribunaux et « de favoriser des modalités plus apaisées et plus rapides de règlement des différends pour les citoyens », explique le ministère de la justice.
Cette obligation concerne les petits litiges portant sur un montant inférieur à 5 000 euros. Un décret en conseil d’Etat devrait confirmer ce montant prochainement. Tous les types de recours, c’est-à-dire administratif, pénal ou civil, sont concernés et si le requérant ne respecte pas cette étape, le juge peut refuser de traiter le litige. Au-delà de 5 000 euros, le juge pourra être saisi directement, même s’il reste possible de réaliser une médiation.
Si la médiation échoue, il sera toujours temps de porter l’affaire en justice.